[Titre du site] FAQ sur la randonnée hivernale : réponses aux questions des débutants

Si vous ne faites pas de randonnée en hiver, vous passerez à côté de nombreuses belles randonnées pendant la moitié de l’année. En hiver, les insectes, les racines des arbres et les rochers qui font de trois saisons un tel défi ont tous disparu. Il y a bien sûr d’autres défis : vous devez transporter beaucoup plus d’équipement, de vêtements, de nourriture et d’eau, vous devez améliorer votre jeu de navigation car les panneaux de signalisation et les arbres en feu sont souvent enfouis sous la neige, et il y a une foule de compétences plus techniques que vous voudrez peut-être développer, comme comment utiliser un piolet, des crampons d’alpinisme ou la prévision des avalanches. Mais c’est très amusant.

Je suis un passionné de randonnée hivernale et de Peakbagger depuis plus de 15 ans, escaladant les 4000 pieds de White Mountain dans le New Hampshire et enseignant les ficelles du métier aux randonneurs hivernaux débutants. Voici les 25 questions les plus fréquemment posées, ainsi que des réponses détaillées pour vous aider à vous lancer en tant que randonneur hivernal.

  1. Que dois-je porter pour la randonnée hivernale ?

Vous souhaitez vous habiller en couches pour éviter de transpirer, car la transpiration réduira la capacité de vos vêtements à vous garder au chaud (la transpiration remplit les poches d’air isolantes) et avoir de l’humidité sur votre peau vous fera sentir encore plus froid. Le système de superposition de base consiste à porter une fine couche de base en polyester ou en laine, une couche intermédiaire isolante comme un pull à capuche en polaire ou en laine et une couche extérieure coupe-vent ou imperméable pour empêcher le vent ou la pluie/neige de vous refroidir ou de mouiller vos couches intérieures. Les pantalons softshell d’épaisseur moyenne sont parfaits pour le bas, superposés sur des sous-vêtements synthétiques ou en laine, car ils évacuent bien l’humidité et vous garderont au chaud. Vous devez éviter le coton car il absorbe la transpiration et ne sèche pas lorsqu’il est porté, vous aurez donc plus froid. Cela peut avoir de réelles conséquences plus tard dans la journée lorsque vous aurez moins d’énergie car cela sapera vos forces.

Vous ne pouvez pas arrêter de marcher longtemps en hiver parce que vous avez froid, donc l’hypothèse est que vous continuerez à bouger et à générer de la chaleur corporelle. Si vous vous arrêtez, vous devriez emporter une quatrième couche, une parka plus épaisse en duvet ou à isolation synthétique que vous pourrez enfiler lorsque vous vous arrêterez pour une pause.

Lorsque les gens parlent de superposition, ils parlent de superposition active, où vous enlevez une couche ou l’évacuez lorsque vous commencez à sentir la transpiration se former sans s’arrêter, ou pas plus longtemps que le temps nécessaire pour mettre une couche extérieure dans votre sac à dos. Si vous continuez à bouger, votre corps continuera à générer beaucoup de chaleur. Il n’est pas rare de se déshabiller jusqu’à porter une couche de base lors de l’ascension d’une montagne escarpée en hiver.

  1. Quel type de chaussures de randonnée d’hiver sont les meilleures ?

Vous voulez des bottes isolées et qui n’absorbent pas l’eau. Si vous faites de la randonnée avec des bottes isolées en cuir, il est préférable d’enduire l’extérieur de sno-seal (cire d’abeille) pour empêcher l’eau de pénétrer dans le cuir. En dessous de 15-20 degrés, vous voulez vraiment des bottes d’hiver isolées de 200 g ou 400 g (indique l’épaisseur ou l’isolation synthétique), sinon vos pieds seront très froids. Si vous faites une randonnée de plus d’une heure ou deux, cela peut facilement entraîner des blessures dues au froid, comme des engelures.

Lorsque vous choisissez des bottes, assurez-vous que vos orteils disposent d’une grande marge de manœuvre, même lorsque vous portez des chaussettes en laine, car cela favorise la circulation sanguine et garde vos pieds au chaud. Vous aurez besoin d’encore plus d’espace à l’intérieur si vous utilisez un chauffe-orteils chimique ou alimenté par batterie.

  1. Ai-je besoin de guêtres ?

Oui, les guêtres mi-hautes ou hautes aident à empêcher la neige de pénétrer, à garder vos chaussettes et vos pantalons au sec et à ajouter de la chaleur autour du bas de la jambe.

  1. Comment garder mes pieds au chaud ?

Utilisez des chaussettes en laine ou en synthétique, évitez les bottes serrées, continuez à bouger et pensez aux chauffe-pieds pour les conditions très froides.

  1. Quelle est la meilleure façon de superposer mes vêtements ?

Couche de base : dessus et sous-vêtements en polyester ou en laine mérinos. Certaines personnes ont froid et portent des sous-vêtements longs. Couche intermédiaire supérieure : pull/sweat à capuche en polaire de polyester ou en laine. Pantalon softshell. Coque extérieure : veste imperméable/respirante et pantalon de pluie, qui peuvent également emprisonner la chaleur ou bloquer le vent. Apportez une veste isolante plus lourde pour les aires de repos.

De plus, apportez plusieurs paires de gants, dont une moufle extérieure imperméable et plusieurs paires de gants en polaire ou softshell que vous pourrez porter à l’intérieur. Et portez un chapeau en polyester ou en laine.

  1. Comment rester au sec dans la neige et le vent ?

Choisissez une veste imperméable/respirante, utilisez des guêtres, ajustez les couches pour éviter la transpiration, aérez souvent (fermetures éclair sous les aisselles) et gardez les gants/poignets de la veste scellés. Le port d’un bonnet en polaire ou en laine est indispensable. S’il y a beaucoup de vent, vous aurez besoin d’un cache-cou que vous pourrez remonter sur votre visage pour éviter le brunissement du vent ou même d’un masque facial en néoprène.

  1. De quel équipement de sécurité ai-je besoin ?

Vous devez être prêt à passer une soirée dehors. Vous n’êtes pas obligé d’être à l’aise. Vous voulez juste pouvoir éviter de mourir de froid. Plus vous vous éloignez d’une route principale, plus vous voulez être préparé.

  • Carte/boussole/GPS
  • Lampe frontale – certaines personnes en portent deux
  • Trousse de premiers secours
  • Couverture d’urgence/bivy – pensez à emporter un sac de couchage léger
  • Un coussin en mousse sur lequel vous pouvez vous asseoir, vous allonger ou vous tenir debout (pour isoler vos pieds)
  • Allume-feu
  • Outil multifonction
  • Siffler
  • Couches supplémentaires comme un caleçon long
  • Très chaud, gants de rechange et bonnet très chaud
  • Téléphone entièrement chargé + batterie externe
  • Une messagerie satellite Garmin inReach Mini2 peut également s’avérer utile, mais si vous avez besoin d’aide, préparez-vous à attendre longtemps avant qu’elle arrive, en fonction de la distance qui vous sépare d’une route principale.
  1. Ai-je besoin de dispositifs de traction ?

Souvent oui. Des micropointes pour la neige tassée/la glace, des crampons d’alpinisme pour les terrains escarpés et glacés et des raquettes si la neige est profonde et non consolidée. Les crampons d’alpinisme nécessitent un entraînement avant utilisation. Vous pouvez vraiment vous blesser sans cela.

  1. Comment choisir des raquettes ou des microspikes ?

Si le sentier est damé/glacé : microspikes. Si la neige est molle/profonde et que vous postholez : raquettes. Apportez les deux si les conditions varient ou si vous n’êtes pas sûr de ce que vous trouverez et que vous ne voulez pas avoir à faire demi-tour.

  1. À quel point est-il trop froid pour faire de la randonnée ?

Cela dépend de l’expérience, de l’équipement et du vent. De nombreux randonneurs évitent les refroidissements éoliens inférieurs à -20°F. Les débutants le maintiennent souvent au-dessus de 10 à 20°F. Vérifiez les prévisions et le vent.

  1. Comment prévenir l’hypothermie ?

Restez au sec, continuez à bouger, mangez et buvez régulièrement, ajoutez ou retirez rapidement des couches pour éviter de transpirer ou d’avoir froid, évitez les arrêts prolongés et surveillez les symptômes : frissons, troubles d’élocution, maladresse, confusion.

  1. Que dois-je emporter comme nourriture et eau ?

Collations riches en calories qui ne se congèlent pas facilement (noix, barres, viande séchée, chocolat). Bouteilles d’eau isothermes ou thermos avec boissons chaudes. Évitez les poches d’hydratation car les tubes peuvent geler.

  1. Quelle quantité d’eau dois-je boire ?

Semblable à la randonnée trois saisons : environ 0,5 à 1 litre par heure, selon l’effort. La déshydratation est courante en cas de rhume. Les liquides chauds encouragent à boire. De nombreux randonneurs boivent un litre dans la voiture avant une randonnée hivernale pour se préhydrater.

  1. Comment empêcher l’eau de geler ?

Enveloppez la bouteille dans un manchon isotherme ou une chaussette en laine et conservez les bouteilles à l’envers, car la glace gèlera le bouchon si la bouteille est rangée à l’endroit. Gardez la bouteille dans votre sac près de votre dos, enveloppée dans votre doudoune chaude, et ajoutez de l’eau bouillante pour commencer.

  1. Et la navigation en hiver ?

Les sentiers et même les arbres en flammes peuvent être enterrés. Utilisez les traces GPS, ainsi qu’un altimètre, une carte et une boussole. Marquez les tours de clé à l’avance. Faites attention à votre environnement, car les paysages hivernaux peuvent être désorientants. Faites confiance à votre boussole et gardez-la autour de votre cou pour un accès facile.

  1. Les bâtons de randonnée sont-ils utiles ?

Oui. Ils améliorent l’équilibre, sondent la profondeur de la neige et réduisent la tension sur les genoux. Utilisez des paniers d’hiver pour empêcher les bâtons de couler.

  1. Comment gérer la transpiration ?

Commencez légèrement au frais, prenez votre rythme, ouvrez les aérations, retirez les couches avant de transpirer et passez à une couche de base sèche pendant les pauses si nécessaire.

  1. Quels gants et chapeaux dois-je utiliser ?

Gants superposés : doublures fines + coques ou mitaines isolées/imperméables pour le froid extrême. Il n’est pas rare d’utiliser 3 ou 4 paires de gants lors d’une randonnée hivernale de plusieurs heures. Utilisez un chapeau chaud ou une cagoule ; protéger les joues et le nez du vent.

  1. Comment planifier une lumière du jour plus courte ?

Commencez tôt, même avant le lever du soleil. Fixez un délai d’exécution ferme, emportez une ou deux lampes frontales et connaissez les heures de coucher du soleil. Le terrain hivernal vous ralentira. Un mile par heure est une assez bonne estimation de planification de la vitesse de randonnée en fonction du gain d’altitude et des conditions de surface.

  1. Quelle est la meilleure façon de vérifier la météo et les conditions ?

Consultez plusieurs prévisions telles que les prévisions météorologiques nationales (https://weather.gov) à plusieurs altitudes le long de l’itinéraire prévu, ou les prévisions spécifiques aux montagnes, notamment les pistes de ski à proximité, la vitesse du vent, les rapports de voyage récents, les bulletins d’avalanches et les webcams au début des sentiers si disponibles.

  1. Ai-je besoin d’une formation en avalanche ?

Si vous vous trouvez à proximité d’un terrain sujet aux avalanches (pentes de neige raides, ravines chargées par le vent), oui. Emporter balise, pelle, sonde et savoir s’en servir. Évitez les terrains avalancheux sans entraînement.

  1. Comment protéger mon téléphone et mes appareils électroniques ?

Le froid draine rapidement les batteries. Gardez vos appareils au chaud dans une poche intérieure, utilisez une batterie externe et désactivez les applications inutiles. Planifiez toujours votre itinéraire en détail à l’avance, y compris les options de sauvetage, et emportez une carte papier.

  1. La randonnée hivernale est-elle adaptée aux débutants ?

Oui, sur des sentiers courts, très fréquentés, à faible altitude et par temps doux. Développez progressivement vos compétences et votre équipement. Ne partez pas seul lors de vos premiers voyages. Partir seul est un choix très avancé pour les randonneurs expérimentés, en fonction du lieu et du terrain. Il est préférable de partir en groupe en termes d’efficacité et de sécurité.

  1. Que dois-je faire si j’ai froid pendant une pause ?

Enfilez votre gros gonflé avant de vous arrêter, mangez, buvez quelque chose de chaud, ajoutez des couches sèches, bougez à nouveau après quelques minutes et choisissez des points de pause abrités.

  1. Des conseils pour choisir un itinéraire de randonnée hivernale ?

Choisissez des sentiers populaires et bien balisés avec un dénivelé modeste et évitez les terrains avalancheux. Connaissez les points de secours, respectez le kilométrage et respectez les délais d’exécution. La randonnée hivernale est beaucoup plus lente que la randonnée non hivernale et être plus conservateur peut vous éviter des ennuis.

Liste de contrôle d’emballage rapide :

  • Vêtements : base, milieu, coquille, veste isolante ; gants/chaussettes/chapeau de rechange ; pantalons softshell, guêtres
  • Tractions/Flottation : microspikes, raquettes (au besoin), bâtons de randonnée avec paniers
  • Sécurité : carte/boussole/GPS, lampes frontales, trousse de premiers secours, bivouac de secours, allume-feu, coussin en mousse, batterie externe, sifflet
  • Alimentation/Eau : collations riches en calories, bouteilles isothermes, thermos
  • Extras : lunettes de soleil/masques, crème solaire, baume à lèvres, chauffe-mains/pieds, masque coupe-vent

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