![[Titre du site] Le directeur américain de la pêche et de la faune dénonce le programme Colorado Wolf. La prochaine version pourrait-elle être arrêtée ? [Titre du site] Le directeur américain de la pêche et de la faune dénonce le programme Colorado Wolf. La prochaine version pourrait-elle être arrêtée ?](https://clos-sakura.fr/wp-content/uploads/2025/10/Le-directeur-americain-de-la-peche-et-de-la-faune.jpg)
Le programme controversé et en cours de réintroduction du loup dans le Colorado a rencontré l’un de ses plus grands obstacles à ce jour, sous la forme d’une lettre très ferme de la part du US Fish and Wildlife Service. La lettre, que le directeur de l’USFWS, Brian Nesvik, a envoyée le 10 octobre au directeur des parcs et de la faune du Colorado, Jeff Davis, accuse l’État d’avoir violé son accord avec l’agence fédérale en important des loups du Canada.
Nesvik explique dans la lettre qu’en vertu de la règle 10(j), qui a permis au Colorado d’introduire une « population expérimentale [of wolves] sous réserve de [USFWS] surveillance », ces animaux sont censés provenir de la population du nord des montagnes Rocheuses. Cette population croissante de loups gris a été radiée de la liste en 2011 et comprend les loups qui vivent dans l’Idaho, le Montana, le Wyoming, ainsi que dans l’est de l’Oregon et de l’État de Washington, ainsi que dans le centre-nord de l’Utah. Elle n’inclut pas les loups qui vivent au nord de la frontière américaine au Canada.
Il s’agit d’une distinction importante, car en janvier, le CPW a relâché son deuxième lot de 15 loups, comme l’exige la loi de l’État, dans les comtés d’Eagle et de Pitkin. Chacun de ces loups avait été capturé et transporté dans l’État depuis la Colombie-Britannique. Le premier lot de 10 loups, relâché en décembre 2023, provenait de l’Oregon.
CPW prévoit maintenant de répéter le processus cet hiver, en utilisant davantage de loups de la Colombie-Britannique. 9 ActualitésCPW a déjà signé un accord avec les gestionnaires provinciaux de la faune, dans lequel l’agence paiera à la province jusqu’à 400 000 $ pour capturer 15 loups supplémentaires pour le Colorado.
« Nous avons des raisons de croire que le CPW pourrait chercher à capturer, transporter et/ou relâcher un ou plusieurs loups depuis des zones situées en dehors des zones spécifiées. [northern Rockies] zones décrites dans la règle 10(j), » écrit Nesvik dans la lettre. » Si le CPW est actuellement engagé dans de telles activités, le CPW doit immédiatement cesser et renoncer à tous les efforts liés à la capture, au transport et/ou à la libération de loups gris non obtenus de la règle 10(j). [northern Rockies] Zones.
Les opposants à la réintroduction du loup, notamment de nombreux groupes d’éleveurs et de chasseurs, célèbrent cette lettre. Ces groupes ont souligné à plusieurs reprises au cours des 10 derniers mois que les « loups canadiens » sont une espèce totalement différente des loups du sud des Rocheuses qui habitaient historiquement le Colorado mais qui ont disparu dans les années 1940. Ils disent que ces canidés du nord sont plus grands que leurs homologues du sud et devraient être considérés comme une espèce non indigène.
Comme pour de nombreux autres aspects du grand débat occidental sur le loup, c’est un point de discorde. Les partisans de la réintroduction du loup, y compris certains des biologistes de la faune qui ont aidé à ramener l’espèce dans les États du nord des Rocheuses, soulignent que la population de loups restaurée du Montana est issue des loups gris qui ont naturellement émigré vers le sud depuis le Canada. Cette population de base a ensuite été utilisée pour restaurer ou compléter les populations de loups dans le parc national de Yellowstone et dans d’autres États. Selon cette ligne de pensée, tous les loups gris vivant actuellement dans la région des Rocheuses du Nord descendent des loups canadiens.
Mis à part les arguments ancestraux, l’idée même de ramener les loups au Colorado a été un sujet de controverse depuis le début. Et ce n’est pas la première fois que CPW rencontre des difficultés pour s’approvisionner en loups gris.
En août 2024, la tribu Colville, dans l’est de l’État de Washington, a annulé son offre de fournir des loups pour le programme. C’était après que les agences d’État du Wyoming, de l’Idaho et du Montana aient toutes rejeté la demande du CPW. La tribu Colville a déclaré qu’elle retirait l’offre parce que le CPW n’avait pas consulté la tribu Ute du sud et qu’elle voulait respecter la souveraineté de cette tribu.
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Ces retombées ont poussé le CPW à rechercher une nouvelle source de loups gris en Colombie-Britannique, et les gestionnaires provinciaux de la faune ont accepté de fournir les 15 loups qui ont été relâchés sur le versant ouest l’hiver dernier.
Cette libération a été gardée secrète en raison de la controverse en cours qui a tourmenté le programme de rétablissement des loups de l’État depuis qu’il a été approuvé de justesse par les électeurs du Colorado en 2020. Une grande partie de cette controverse vient du fait que presque tous les comtés du versant ouest de l’État, où les loups doivent être relâchés, ont voté contre la réintroduction du loup.