Le Val de Loire est le premier producteur de vins effervescents en France, hors Champagne. LM Archer explore pourquoi la région fines bulles sont très demandés.
Comme le commerce des boissons L’a récemment rapporté, la consommation de crémant est en hausse, les consommateurs étant conscients de la qualité des options mousseuses françaises en dehors du Champagne, souvent à des prix inférieurs.
Actuellement, le Val de Loire est la première région de production de vins effervescents en France, après la Champagne. Mais pourquoi cette région est-elle idéale pour créer du bon pétillant ? En termes simples, le Val de Loire offre un trio gagnant : climat, sols et durabilité. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2000, la vallée de la Loire s’étend sur près de 320 km le long de la Loire, dans le centre de la France, allant d’Orléans à Nantes.
Les Romains sont arrivés dans le Val de Loire il y a 2 000 ans, attirés par son climat tempéré et ses sols amoureux de la vigne. Les sols marins, métamorphiques et volcaniques conviennent à une variété de raisins, notamment le melon, le chenin blanc et le cabernet franc.
Au Moyen Âge, Henri II, roi d’Angleterre et comte d’Anjou, épousa Aliénor d’Aquitaine en 1152. Au fil du temps, la vallée de la Loire s’est transformée en « la vallée royale », un terrain de jeu opulent pour les rois et les courtisans, composé de châteaux en pierre blanche.
Plus tard, des marchands immigrés hollandais avisés du XVIe siècle sont arrivés, améliorant les routes, les transports et les techniques de commerce du vin.
Mais le plus important, aux fins de cet article, est peut-être l’année 1811, qui marque la production du premier vin du Val de Loire. fines bulles, ou des vins effervescents, près de Saumur.
Amendes Bulles
Fines bulles décrit des vins effervescents élaborés selon la méthode traditionnelle, avec une fermentation secondaire terminée en bouteille, conduisant à des bulles élégantes et raffinées.
Val de Loire fines bulles nécessitent un minimum de neuf mois de vieillissement en bouteille. Cependant, la plupart des producteurs optent pour un vieillissement plus long pour induire des arômes plus complexes et une sensation en bouche plus crémeuse.
En tête, le Crémant de Loire est le plus grand du Val de Loire. fines bulles appellation. Agréé en 1975, l’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) ou AOP (Appellation d’Origine Protégée équivalente européenne) s’étend sur les régions viticoles d’Anjou, de Saumur et de Touraine.
L’AOC Crémant de Loire ne stipule pas d’exigences en matière de raisins, mais la plupart des producteurs ont tendance à employer du Chenin Blanc, du Chardonnay et du Cabernet Franc.
En 2023, pas moins de 25,9 millions de bouteilles de Crémant de Loire ont été vendues dans le monde, soit une hausse de 42 % depuis 2019.
« La consommation de vin mousseux a augmenté par rapport au vin rouge », confirme Amandine Demersseman, Chargée de Projet Fines Bulles et AOC Saumur, Fédération Viticole de l’Anjou et de Saumur. « Le Crémant de Loire bénéficie de cette tendance. Surtout, sa fraîcheur correspond aux attentes des consommateurs.
Au-delà Crémant de Loire
D’autres appellations mousseuses importantes de la vallée de la Loire incluent Saumur Brut ou Saumur Mousseux d’Anjou-Saumur ; et Vouvray pétillant de Touraine.
Comme le Crémant de Loire, ces zones suivent des directives en matière de raisins moins restrictives. Les vins mousseux de Saumur emploient généralement du Chenin et du Chardonnay.
En revanche, le Vouvray pétillant nécessite l’utilisation exclusive de Chenin. Les styles varient du sec au sucré, étiquetés Vouvray Pétillant ou Vouvray Mousseux.
Bref, la somme de la Loire fines bulles parties intensifie le succès de son ensemble.
«Je sais que c’est très réussi, et ça se développe, et je pense aussi que la qualité s’est améliorée ces dernières années», souligne Beverly Blanning, experte de la Loire et Maître du Vin.
Son terroir aussi. Par exemple, la célèbre craie de tuffeau de Saumur confère à ses cierges magiques une minéralité ciselée distinctive.
« Le terroir joue un rôle important dans nos vins », confirme Alexis Brisebarre du Domaine Brisebarre à Vouvray. « Notre vignoble 100 % Chenin Blanc est situé au sommet d’un coteau surplombant la vallée de la Loire, les vignes étant plantées dans une couche d’argile peu profonde avec un substrat rocheux calcaire juste en dessous. Les variations dans l’épaisseur de l’argile et les roches mélangées dans cette argile rendent chaque parcelle unique.
D’autres, comme la mère et la fille vignerons Sylvie et Manon du Moulin de Chauvigné à Rochefort-sur-Loire en Anjou, plantent leur chenin sur des schistes « dans le but d’avoir une maturité homogène et de bien révéler la minéralité lors de la vinification ».
Jardin de France
Mais les consommateurs affluent également vers les bons pétillants de la Loire pour une autre raison : l’engagement de la région en faveur du développement durable.
Surnommé « Le Jardin de la France », 80 % des domaines du Val de Loire s’engagent dans des certifications biologiques, biodynamiques et environnementales françaises comme HVE (Haute Valeur Environnementale – Niveaux 1,2,3), Terra Vitis et Agri Confiance.
Certains fabricants de bulles se sont montrés parmi les premiers à l’adopter.
« Nous appliquions déjà les bonnes pratiques du cahier des charges HVE3 dans notre mode de culture, plusieurs années avant le décès de Christian en 2017. Il était évident pour nous que nous le ferions valider administrativement en 2018 », raconte Sylvie Plessis, qui a repris le Moulin de Chauvigné avec sa fille Manon après la mort inattendue de son mari. Ces « bonnes pratiques » impliquent une gestion volontaire de la biodiversité, de l’eau, des sols et des pesticides.
L’emplacement aide également. «Le Puy-Notre-Dame se trouve à un peu moins de 200 km (124 mi) à l’est de l’océan Atlantique», explique le vigneron Jean-Louis Bernet du Domaine biodynamique de la Paleine au Puy-Notre-Dame de Saumur.
« C’est une zone de transition entre les climats océanique et semi-continental, avec des précipitations plutôt satisfaisantes pour la viticulture, malgré des variations plus fortes et plus fréquentes, mais aussi pour la culture biodynamique. Près de la moitié des viticulteurs du Puy-Notre-Dame sont bio ou biodynamie, ce qui crée une bonne dynamique collective.
Le patrimoine aussi. « Étant la neuvième génération de vignerons dans la famille, je trouvais important de laisser ma propre empreinte et d’apporter des améliorations à notre domaine », raconte Amélie Neau du Domaine de Nerleux à Saint-Cyr-en-Bourg, près de Saumur.
« Comme j’ai toujours été préoccupée par les questions environnementales, j’ai voulu apporter ma petite contribution et faire de mon mieux pour laisser la Terre plus propre, en héritage à mes enfants », ajoute-t-elle.
Le prix de la conversion
Malheureusement, une combinaison de problèmes de main-d’œuvre et d’exigences de l’agriculture biologique empêche Neau de convertir complètement son domaine de 60 hectares. D’autres agriculteurs soucieux de l’environnement sont confrontés à des vents contraires similaires.
«Le principal défi pour les exploitations en agriculture biologique est de trouver et de maintenir une main d’œuvre», explique Aubin Lecomte, cinquième génération du Château de Passavant, dans le Haut Layon, en Anjou. Le site de 70 ha a adopté l’agriculture biologique et biodynamique en 2011. Plus récemment, ils ont intégré des pratiques d’élevage, de polyculture et d’agroforesterie.
Mais la conversion prend du temps. Et de l’argent.
« Les deux ou trois premières années, elle doit pouvoir augmenter considérablement sa main-d’œuvre sans aucune compensation. Économiquement, c’est dur», dit Lecomte. « Passé ce délai, vous pouvez étiqueter vos vins en bio, et essayer d’y ajouter de la valeur. Lorsque mes parents et mon oncle ont commencé à travailler dans la production biologique, il n’y avait pas de marché pour les vins bio en Anjou. Les premières années, ils n’ont même pas remarqué le logo biologique sur les bouteilles. «
Mais en fin de compte, ces conversions respectueuses de l’environnement s’avèrent inestimables pour les producteurs de mousseux de la Loire – et pour les consommateurs.
« Je pense vraiment que c’est un avantage d’avoir un vignoble [farmed] biologique et biodynamique depuis longtemps, pour pouvoir faire face [with] changements climatiques », conclut Lecomte. « Nos vignes sont résistantes, profondément enracinées, et toute la biodiversité qui les entoure [helps] les protéger par une régulation naturelle des espèces. Tous ces éléments participent à l’élaboration de vins authentiques, plus riches et complexes.
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