Comprendre la chaleur totale et le rapport chaleur/poids en utilisant le volume réduit
Lorsque l’on compare les doudounes, le rapport chaleur/poids et le poids total sont les meilleurs indicateurs de performance. La tâche principale d’une veste isolante est de (1) vous garder au chaud et (2) de ne pas alourdir votre sac. Le rapport chaleur/poids est donc roi.
Pour comprendre la chaleur totale d’une veste et son rapport chaleur/poids, vous devez commencer par connaître son volume total de duvet non compressé. Cela peut être trouvé en multipliant le poids de remplissage (mesuré en onces) par le pouvoir de remplissage (mesuré en pouces cubes). Notre premier choix, la veste en duvet d’oie Zpacks, contient 3 230 pouces cubes de duvet non compressé dans ses déflecteurs.
Une autre veste, la Mountain Hardwear Ghost Whisperer, ne contient que 2 400 pouces cubes de duvet entassés dans ses cloisons. Nous savons donc que la veste Zpacks contient environ 33 % de duvet en plus et est donc environ 33 % plus chaude.
Nous pouvons aller plus loin en calculant une approximation du rapport chaleur/poids en divisant le total des pouces cubes de duvet non compressé par le poids total du vêtement.
Cette statistique est très étroitement corrélée au rapport chaleur/poids, mais ne donne pas un rapport chaleur/poids réel puisque nous ne mesurons pas l’efficacité de la barrière thermique ni la manière dont les propriétés isolantes du tissu entrent en jeu. Mais en gros, plus le duvet non compressé est élevé. volume par once de poids du vêtement, plus le rapport chaleur/poids devrait être en théorie meilleur.
En comparant à nouveau les Zpacks à Ghost Whisperer, nous voyons que les Zpacks contiennent 475 pouces cubes de duvet par once de poids de la veste, alors que Ghost Whisperer n’a que 274 pouces cubes par once de poids de la veste. Nous pouvons donc en déduire que la veste Zpacks offre un rapport chaleur/poids 73 % plus élevé.
Concentrez-vous sur l’isolation en duvet par rapport à la polaire et aux couches de base
Pour la randonnée et les randonnées par temps froid, le duvet est l’isolant le plus léger que vous puissiez emporter dans l’arrière-pays. C’est pourquoi nous préférons maximiser notre utilisation de duvet et minimiser notre utilisation de couches de base en polaire et en laine mérinos (ou similaire). Une couche de base en mérinos et un haut en polaire pèseront presque deux fois plus qu’une doudoune ultralégère.
Pour de meilleurs résultats en camping par temps froid, il est essentiel que vous portiez des vêtements isolés de la tête aux pieds, notamment une veste à capuche, un pantalon et des bottines. Étant donné que le duvet assure 80 % de l’isolation, nous ne nous intéressons pas beaucoup aux couches de base d’hiver sophistiquées ou à la polaire. Même les couches de base et intermédiaires d’été feront l’affaire, à condition que vous ayez une bonne doudoune légère.
Isolation de la doudoune légère contre l’humidité
Les routards expérimentés ne laissent pratiquement jamais tremper leur duvet. Au cours des dix dernières années, nous avons passé des centaines de nuits dans l’arrière-pays et affronté des conditions météorologiques vraiment difficiles. Pas une seule fois nos vêtements en duvet ou notre sac de couchage n’ont été trempés. Il est parfois devenu humide, mais c’est un mythe selon lequel le duvet n’isole pas lorsqu’il est légèrement ou modérément mouillé, ou qu’il est constamment trempé à chaque randonnée.
De plus, pratiquement tous les vêtements en duvet utilisent désormais des panaches hydrophobes enduits de DWR pour garantir qu’ils ne s’agglutinent pas ou ne se défont pas dans des conditions humides. En bref, nous pensons que les fabricants tentent de susciter la peur de l’humidité pour aider à vendre leurs couches d’isolation synthétique.
Même si les matières synthétiques fonctionnent légèrement mieux que le duvet lorsqu’elles sont mouillées, il est préférable de se concentrer sur le maintien de l’ensemble du système au sec plutôt que de s’inquiéter de ce qui se passera s’il est mouillé. Mieux vaut prévenir que guérir. De plus, les matières synthétiques ne sont certainement pas non plus agréables à porter lorsqu’elles sont mouillées.
Les doudounes extensibles et l’isolation synthétique hyper respirante sont surfaites
De nombreuses marques fabriquent désormais des couches d’isolation avec une isolation synthétique extensible et ultra respirante. Bien que ce soit idéal pour l’alpinisme et les voyages spécifiques avec des conditions météorologiques diurnes inhabituellement difficiles, nous pensons que ces avantages supposés importent très peu pour le routard typique. Et en fait, ils ont un coût élevé. L’isolation extensible et super respirante est généralement plus lourde, plus chère et moins chaude.
Au cours d’une saison moyenne de randonnée, la doudoune typique passera environ 99 % de son temps soit dans votre sac à dos, soit portée au camp. Comme il n’est pratiquement jamais porté lors d’une randonnée, l’élasticité et la respirabilité ne sont guère bénéfiques.
De plus, les tissus en nylon couramment utilisés dans les doudounes sont plutôt glissants, ce qui signifie qu’ils bougeront avec vous, atténuant ainsi le besoin d’étirement. Les couches d’isolation synthétiques hyper respirantes perdent une partie de leur rapport chaleur/poids pour permettre à l’air chaud et humide de s’échapper. C’est bien lorsque vous êtes en déplacement, mais comme nous l’avons dit, les doudounes ne sont généralement pas portées en déplacement dans presque tous les scénarios de randonnée.
Pourquoi nous préférons une doudoune légère à capuche
Compte tenu de nos préférences, nous choisirons toujours une doudoune légère avec capuche plutôt qu’une sans. En effet, nous préférons camper avec des couettes ultralégères sans capuche plutôt qu’avec des sacs de couchage traditionnels, et notre capuche en duvet ajoute de la redondance au système lorsqu’une isolation supplémentaire de la tête est requise.