Si New York et Londres sont les entrées et les plats principaux du mois de la mode, Milan est sans conteste l’un des principaux. Avec des créateurs emblématiques comme Gucci, Versace, Fendi et Moschino au programme, cet événement de six jours est une extravagance du style italien dans toute sa gloire effrontée. Et si la MFW est généralement synonyme de silhouettes sexy et d’un savoir-faire méticuleux, la saison printemps/été 2025 a fait passer les choses à un niveau supérieur. Les créateurs ont porté la créativité à un autre niveau, jouant sur de nouvelles textures, finitions et même dimensions et époques.

Chez Bottega Veneta, par exemple, le directeur artistique Matthieu Blazy a emmené les participants dans un monde nostalgique et fantaisiste avec des poufs en forme d’animaux, des imprimés kaléidoscopiques et Rocher fragile-des coiffures qui s’accordaient parfaitement avec les vêtements d’extérieur hirsutes. Sabato De Sarno de Gucci a également fait remonter le temps pour sa foule de stars, en présentant des mini-robes et des ensembles jupes inspirés des années 1960 dans des palettes de couleurs vives.

Les créateurs italiens maîtrisent parfaitement l’art de la couture. Il était donc tout naturel que les costumes d’affaires soient également au menu la semaine dernière. Des ensembles trois pièces élégants, des robes blazer carrées irisées et des mallettes et sacs fourre-tout surdimensionnés (parfaits pour les ordinateurs portables et les tenues de travail) ont été présentés sur les podiums de Boss, Jil Sander et Max Mara.

Et ce n’est là qu’un aperçu des nombreuses tendances milanaises. Voici six looks clés qui ont retenu l’attention des rédacteurs de TZR.

3D

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Missoni Victor VIRGILE/Gamma-Rapho/Getty Images

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MarniAvec l’aimable autorisation de Marni

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SportmaxVictor VIRGILE/Gamma-Rapho/Getty Images

Oubliez les jeux de motifs. La Fashion Week de Milan a vu de nombreux créateurs sortir des sentiers battus et s’aventurer dans des univers multidimensionnels. Missoni a adopté l’abstrait, en faisant revivre le motif zigzag des années 2000 sous des formes nouvelles qui ont littéralement surgi sur diverses mini-robes et chemisiers qu’ils ont décorés. Chez Marni, l’imprimé feuillage a atteint des niveaux réalistes, car les robes de bal semblaient faire pousser de véritables feuilles et des broussailles. Et Sportmax a adopté une approche plus subtile, avec des hauts transparents à la texture en forme de bulle rappelant un design de Chet Lo.

Rien que du filet

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L’Attique Pietro D’Aprano/Getty Images

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Roberto Cavalli Victor VIRGILE/Gamma-Rapho/Getty Images

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Etro Victor VIRGILE/Gamma-Rapho/Getty Images

Le style Mermaidcore n’a pas perdu de son attrait, comme en témoignent les défilés printemps/été 2025 qui ont présenté toutes sortes de tissus et de motifs en filet. Des robes longues scintillantes et à peine visibles de The Attico aux jupes inspirées des épaves de Roberto Cavalli, en passant par les hauts ajustés en crochet rouge vin d’Etro, l’ambiance vacances sur l’île était à son comble.

Allons baiser

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Antonio MarrasPortefeuille Mondadori/Portfolio Mondadori/Getty Images

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Bottega VenetaVictor VIRGILE/Gamma-Rapho/Getty Images

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Philosophie de Lorenzo SerafiniStefania D’Alessandro/WireImage/Getty Images

Autre jeu de textures qui a fait fureur tout au long de la MFW, les finitions façon shag semblent avoir surgi des tapis rétro qui leur ont été attribués pour se retrouver dans les styles 2025 que tout le monde portera. Les vêtements d’extérieur étaient couverts de finitions à poils longs et caressants lors du défilé viral d’Antonio Marras et Bottega Veneta (qui présentait également des coiffes coordonnées ressemblant à des marionnettes). Des marques comme Philosophy di Lorenzo Serafini ont adopté une approche plus discrète du look, avec des pochettes oversize à la finition funky.

Traitement en cabinet

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ChefPietro D’Aprano/Getty Images

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Jil SanderPietro D’Aprano/Getty Images

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Max MaraVictor VIRGILE/Gamma-Rapho/Getty Images

Au milieu des robes d’été et des motifs fantaisistes qui dominent les collections d’automne, on observe également une tendance vers une approche plus professionnelle de la tenue vestimentaire. Peut-être est-ce dû au retour progressif au travail au bureau, mais des marques comme Boss, Jil Sander et Max Mara ont opté pour des silhouettes et des styles plus professionnels, des costumes élégants et ajustés aux sacs à main adaptés aux ordinateurs portables que portent les mannequins stoïques.

Alors Mod

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Gucci Victor VIRGILE/Gamma-Rapho/Getty Images

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PradaVictor VIRGILE/Gamma-Rapho/Getty Images

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Emporio Armani Victor VIRGILE/Gamma-Rapho/Getty Images

Le début des années 2000 pourrait bien marquer la fin de son règne, car de plus en plus de marques s’inspirent des années 60. Sabato De Sarno, qui s’inspire depuis longtemps de l’ère rétro, a présenté des ensembles de mini-jupes et des accessoires de style mod dans des coloris citronnés sur le podium de Gucci. Prada, dont la collection hybride futuriste-nostalgique a fait les gros titres, a présenté des jupes et des robes trapèze similaires inspirées des années 60 qui faisaient penser à Judy Jetson, tandis qu’Emporio Armani a présenté des ensembles courts en soie brute couleur sorbet, surmontés de bandanas assortis qui seraient facilement visibles sur un podium. Palme royale supplémentaire.

En lambeaux

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MM6 Maison MargielaVictor VIRGILE/Gamma-Rapho/Getty Images

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DieselVictor VIRGILE/Gamma-Rapho/Getty Images

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Philipp PleinPietro D’Aprano/Getty Images

Le dernier râle de la mode des années 2000 pourrait bien venir du denim ultra déchiré. Si cette tendance polarisante du début du siècle, popularisée par des marques de denim comme True Religion et Rock & Republic, a heureusement été ignorée, des labels comme MM6 Maison Margiela, Diesel et Philipp Plein ont annoncé son retour pour le printemps/été 2025.

Les tendances printemps/été 2025 de la Fashion Week de Milan sont plus audacieuses que jamais

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